Culture et définitions
A moins d’être dans un mode de vie déjà spécifiquement calme, si vous évoluez dans la société d’aujourd’hui, il y a de fortes chances pour que le système nerveux sympathique (action, tension, stress) soit sur-sollicité.
La pratique du yoga aide à rééquilibrer le système nerveux végétatif (repos) responsable des fonctions autonomes, comme les muscles lisses, la respiration, les muscles cardiaque ou certaines glandes. Ainsi il permet le maintient de l’équilibre interne de l’organisme. Cela appliqué bien entendu en accord avec un mode de vie approprié à chacun, il s’entend.
MOKSHA
Le yoga présente un large nombre de bienfaits et de pratiques, les différents flux de yoga: Jnana yoga, Bhakti yoga, Karma yoga, Raja yoga, Laya yoga, Hatha yoga, Kundalini yoga, Svara yoga, Nada yoga et Japa yoga.
Swami Vivekananda apporta ces cinq parties: Jnana yoga, en relation avec l’intellect Raja yoga, en relation avec la volonté, Bhakti yoga, en relation avec les émotions Karma yoga, en relation à l’action. il y a unité dans la diversité des chemins.
Le terme yoga à la racine verbale yug qui signifie joindre, c’est celui qui se joint, c’est aussi rejoindre le soi individuel avec le soi universel (Paramatma)
Afin d’atteindre « la libération »sur terre et du cycle des réincarnations qui est le but du yoga, Patanjali décrit les qualités et les rêgles (Sadhana) à suivre dans l’Ashtanga yoga.
1/Yamas: Les directives pour interagir avec le monde extérieur, les disciplines social pour nous guider dans nos relations avec les autres.
2/Nyamas: Comment nous interagissons avec nous-même, directives centrés sur l’autorégulation. Ils nous aident à maintenir un environnement positif.
3/Asana: Ce sont les postures physique le but est de rester dans la posture en pleine conscience.
4/Pranayama: Nous apprenons à contrôler l’esprit par le système respiratoire.
5/Pratyahara: C’est le contrôle des sens. L’essence de Pratyahara est d’utiliser les sens pour acquérir la maîtrise de l’esprit. Pratyahara est composé de deux mots, Prati et Ahara, qui dénient les sens de la nourriture visualisé, c’est-à-dire qui empêchent les sens de se précipiter vers leurs objets et obtenir ainsi le contrôle de l’esprit.
6/Dharana: Se concentre sur l’esprit: Ce qui lie l’esprit à une seule pensée. à cet égard, nous pouvons voir avec profit la procédure de trataka (concentration). Garder un bougie allumée à la hauteur des yeux et se concentrer en gardant la seule pensée, la pointe de la mèche de la bougie.
7/Dhyana (méditation): Si Dharana est concentration, Dhyana est la déconcentration. Patanjali nous présente l’idée de Dhyana en tant que Dharana sans effort. Contrairement à la focalisation sous Dharana, il y a une déconcentration totale sous Dhyana sans effort. C’est la septième branche de l’Ashtanga Yoga de Patanjali.
8/Samadhi: L’esprit dans sa forme la plus grossière avec une foule de pensées aléatoires est amené dans un état de Dhyana, d’abord par concentration, puis par Dharana et ensuite par Dhyana. De là, on va au huitième membre appelé Samadhi.
Samadhi est une fusion :
Dans toutes nos activités, il y a ce qu’on appelle le voyant, le voir et voir, c’est-à-dire le sujet, l’objet et l’interaction. Dans la méditation, il y a la personne qui médite, l’objet de méditation et le processus de méditation comme les trois aspects.
Le point culminant de la méditation est le Samadhi, où tous les trois se confondent.Samyak dhiyate iti samadhi, c’est-à-dire absorption profonde ou super-conscience.
Ici, on ne fait plus qu’un avec le visible. C’est comme si on se perdait totalement dans l’objet de la méditation. Samadhi est un saut dans la conscience intérieure, un monde entièrement nouveau.